ALAIN GILLET

Je suis originaire des Pyrénées, où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 25 ans. Mon parcours professionnel m’a permis ensuite de voyager en France et à l’étranger, pour finalement m’ancrer en région Bordelaise depuis 1998.
Autodidacte, je travaille ma technique à travers différents ouvrages, et m’inspire d’artistes venant de tous horizons. Je mets ma créativité au service de ma passion, et recherche très souvent les plus belles lumières du matin pour travailler mes projets.
Je crée ainsi des séries variées qui ont comme points communs le graphisme, les symétries ou encore l’esthétisme. J’aime créer des images qui se regardent comme des tableaux ; elles sont faciles à lire et à la portée de tous. Il n’y a pas de message dans ces images, pas d’actualités, il n’y a pas d’histoire non plus, elles sont intemporelles, sans prétentions.
Mon seul but est de générer du plaisir, d’offrir un moment de douceur et de sérénité, et peut être même un brin de poésie. C’est une façon de regarder le monde sans l’expliquer, sans le documenter.
Ça fait du bien parfois de pouvoir profiter d’images sans se poser de questions, sans avoir à déchiffrer de message. Libre à chacun de s’inventer son monde et son histoire.
Le résultat recherché est de proposer aux lecteurs un moment simple, un moment où chacun peut s’inventer son histoire, son rêve, un moment d’évasion facile.
Depuis un peu plus d’un an, je m’intéresse également à la génération d’image grâce à l’IA. Ce nouvel outil est à mes yeux une formidable opportunité pour élargir la réflexion créative. À ce stade de ma démarche artistique avec l’IA, je crée des tableaux variés ou je mixe des images générées par l’IA et des photographies réalisées avec un appareil numérique. (Voir série « Tabl’Ô »)
J’aime répéter que si je fais de la photo, c’est parce que je ne sais pas peindre !

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Présentation de la série : « Tabl’Ô » :

Des images créées grâce au mélange d’images générées par l’IA et mixées avec des photographies réalisées par mes soins. (Sujet d’étude en cours).
Présentation série : « LES GRANDES DAMES » :

La région des Landes est une immense plaine située dans le sud-ouest de la France. Ce territoire abrite aujourd'hui la plus grande forêt d'Europe, constituée essentiellement de pins plantés au milieu du 19ème siècle sous l'impulsion de Napoléon III.
Bien avant, les Landes étaient un immense pays marécageux, très plat, où la végétation était essentiellement constituée d'herbes et de broussailles.
Dans ce paysage, vivaient essentiellement des bergers, et afin de se frayer plus aisément un chemin parmi la végétation, d'éviter de se mouiller les pieds dans les marais mais surtout pour pouvoir surveiller de loin leurs troupeaux de moutons, les bergers utilisèrent les échasses.
La pratique des échasses d’un point de vue utilitaire par les bergers a disparu progressivement entre le milieu du 19ème et le début du 20ème siècle. Mais dans le même temps, les bergers ont commencé à utiliser les échasses pour des jeux et ils se sont aussi mêlés aux danses des autres villageois. Ainsi est apparu en 1889 le premier groupe de danseurs sur échasses. Cette tradition folklorique perdure encore aujourd’hui, et c’est l’origine des photos de la série « Les Grandes Dames ».
J’ai souhaité développer cette idée de Grandes Dames élancées comme des échassiers, mais en prenant un soin particulier à l’esthétisme et au graphisme.
Elles sont mises en situation dans des univers parfois réels, et parfois totalement abstraits.
Curieusement, le dimorphisme de leur corps, donne à ces Grandes Dames une élégance étrange et rare. La disproportion de leurs jambes, leur confère une singularité, certes irréelle, mais attachante et émouvante.
Ces tableaux se regardent sans prétention, juste avec un brin de naïveté, un soupçon d’humour, et peut-être un peu de poésie.
Et surtout si un jour vous croisez une « Grande Dame », dites-lui qu’elle est belle !