top of page

CELINE ANDREASSEN

Née en 1989, je vis et travaille à Paris.
Diplômée de l’École Estienne en design graphique et de l’École Duperré en direction artistique, j’ai exploré une variété de disciplines transversales, parmi lesquelles la photographie a rapidement occupé une place centrale. Mon sujet ? La nuit et son envers, le jour.
Ma carrière a débuté au sein de la revue L’Insensé Photo, avant de rejoindre le studio de direction artistique Anamorphée et de poursuivre en freelance, principalement dans les domaines du luxe et de la culture. En parallèle, j’ai cofondé Antinomia, un duo dédié à la photographie de nature morte. Depuis plus de 10 ans, nous y explorons les matières et textures, oscillant entre créations pour des marques (Yves Saint Laurent, Hennessy, Cacharel, Dior...) et expérimentations.
Dans ma pratique personnelle, je crée des images énigmatiques et cinématographiques, en jouant avec différents médiums photographiques. Le sténopé, la sensualité de la matière et le processus de révélation sont au centre de ma démarche. Mes photographies, conçues comme des arrêts sur image d’un film, invitent à imaginer l’avant et l’après. Elles laissent entrevoir un mystère latent, une tension, comme si quelque chose se tramait sous la surface.

____________

J'ai 20 ans, je suis étudiante, quand je découvre ce qu'est un sténopé.
Ce dispositif optique très simple fonctionne sur le principe de la chambre noire : un contenant opaque percé d'une minuscule ouverture. Un rayon de lumière projette une image inversée et renversée sur une surface photosensible.
L'extérieur à l'intérieur.
2008, c'est l'été, je suis en Provence chez mes grands-parents, et je récolte tous les contenants hermétiques possibles (mon préféré est la boîte de chocolats Quality Street), ainsi que des carcasses d'appareils photos jetables.
Michel Groff, mon grand-père, savait tout fabriquer. Cet ingénieur très ingénieux avait à son palmarès toutes sortes d’innovations, dont un système de projection capable de synchroniser image et son pour les films en Super 8, ainsi que bien d'autres dispositifs complexes.
Attendri par mes tentatives avec trois bouts de carton, du scotch et ma lentille Kodak rayée, il crée pour moi un appareil photo argentique unique : du bois, une plaque métallique, des ressorts et un obturateur à deux vitesses.
Ma camera oscura est née.
Je présente ici quelques images réalisées avec cet objet que je chéris toujours aujourd'hui.
Fenêtres ouvertes, lumière oblique, mer scintillante, discrètes silhouettes.


Add a Title
Add a Title
Add a Title
Add a Title
Add a Title
Add a Title
tk-21_logo.png

bottom of page