HENRI KARTMANN
Photographe et plasticien, vit en haute Provence. Son travail cherche des signes dans les nouveaux paysages et les limites de l’espace « naturel ». Ses images environnementales cherchent à aller au-delà de la description, presque au niveau de la matière.
Depuis sa première exposition en 1969, il cherche dans des clichés incontestablement concrets une forme d’abstraction personnelle et créative. Il expose en France et à l’étranger (Espagne, USA, Russie, Cuba). Ses images ont été sélectionnées par plusieurs revues photographiques et il a publié en 2005 « Effet de serres ou l’esthétique des restes ». Lauréat de « Ultimate Eye Foundation » de San Francisco, cette série a fait l’objet en 2005 d’une exposition au « Peninsula Museum of Art » de San-Francisco. Il a été sélectionné en mai 2008 au FIIE (Festival international de l’image environnementale) à Paris et projeté lors des RIP d’Arles. De même en 2009. En 2010 il y obtient le prix de la découverte. En mars 2012, Il expose à l’occasion du Forum Mondial de l’eau à Marseille. Il Expose à Cuba en Avril 2013. Il Expose à Montélimar avec Hans Silvester en novembre 2013. Il expose à « Focales en Vercors » avec Hans Silvester en avril 2015.
Il expose à « Rêves de cèdres » à Bonnieux en juin 2016. En 2018, Il participe à
« Présence(s) Photographie » à Montélimar en compagnie de Bernard Plossu. En Aout 2019, il présente « 50 ans de photographie » à Forcalquier. En novembre 2019 il participe à l’exposition « C’est quoi pour vous la photographie » à Tourcoing avec les amis de Bernard Plossu. En juillet 2021 il expose « Dans la limite » dans le cadre des
« Nuits de Pierrevert ». En novembre 2022 il expose au Château de Greoux-les-bains. En mars 2023 il expose avec Hans Silvester pour « Territoires de l’eau » à la fondation Carzou de Manosque. En septembre 2023, il expose à la galerie de La Fontaine Obscure à Aix-en-Provence. En novembre 2023 Il expose au Château de Greoux-les-bains.
Il est l’un des fondateurs des « Nuits photographiques de Pierrevert ».
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En Provence, où je vis, les premières traces de l’homme remontent à près de 10.000 ans. Les agriculteurs pratiquaient alors le brûlis pour élever les brebis. Les forêts et les garrigues sont entièrement façonnées par l’influence de l’homme. Le retour à la « Nature » est devenu un concept artificiel, la nature actuelle n’ayant rien de naturelle depuis des millénaires.
Ces images prises au cours du temps entre 2004 et 2024 documentent la possibilité d’un juste équilibre ou chacun pourra trouver sa place.