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JEAN-FRANÇOIS COPAY

Né en 1978 à Liège, en Belgique, dans un village perché entre ville et nature, j’ai rapidement compris que l’imaginaire jouerait un rôle central dans ma vie. Très jeune, je m’évadais à travers la littérature, voyageant en images dans mon esprit. Le dessin et la peinture étaient mes moyens d’expression pour retranscrire ces voyages intérieurs.
Plus tard, je me suis tourné vers l’architecture, une discipline qui a façonné́ ma carrière professionnelle. Mes créations en deux dimensions sont devenues des formes en trois dimensions, jouant avec les textures et la lumière. À l’image des œuvres de Tadao Ando, dont je suis particulièrement inspiré, j’apprécie la sobriété́ des lignes et l’utilisation de la lumière comme élément structurant de l’espace. Ce métier m’a appris à apprécier la pureté́ des formes simples et la beauté́ des matières brutes.
Récemment, j’ai décidé́ de me consacrer à la photographie, un choix né d’un besoin de relaxation mentale et d’évasion du quotidien. Souvent accompagné par une mélodie de jazz, je me laisse guider sans idées préconçues, cherchant à capturer des instants de vie éphémères.
Depuis, j’ai remporté un concours local de photographie et été sélectionné́ pour exposer à l’International Urban 2024 Photo Awards de Trieste. D’autres participations à des concours sont en attente de résultats.

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Mon projet photographique s’articule autour de la représentation du quotidien urbain, vu à travers mon regard d’architecte et de photographe. Je suis fasciné par l’étrangeté́ des comportements humains dans l’espace urbain et par la manière dont la ville et la nature interagissent.
Le Corbusier disait : « Une maison est une machine à habiter ». Ce qui m’intéresse, c’est observer comment l’humain interagit avec cette machine. Les villes, façonnées par l’homme, peuvent parfois lui sembler étrangères. Cette dichotomie entre intégration et décalage est au cœur de ma démarche.
J’aime figer les instants éphémères de vies et l’atmosphère des lieux en y intégrant l’histoire que les images ne racontent pas nécessairement. Dans le cadre de mon projet photographique, il me plaît de photographier l’humain, ou les traces de sa présence, comme éléments organiques (« façonnés par l’homme ») dans un milieu minéral ou minimal, tout en mettant en valeur des scènes du quotidien. La lumière, et plus particulièrement les jeux d’ombres, sert à souligner les sujets en jouant sur les forts contrastes. Elle permet aussi d’ancrer l’image dans un moment précis de la journée ou dans une saison.
Pour moi, certains bâtiments ou constructions se comportent également comme des entités vivantes face à leur environnement. Ils vivent en indépendance et semblent parfois étrangers à leur lieu. C’est pour cela que je photographie des endroits qui m’inspirent cette réflexion, comme l’escalier de La Panne (Belgique) ou l’église Saint-Joseph du Havre.
À l’instar de l’architecture de Tadao Ando, qui joue subtilement avec les contrastes entre ombre et lumière, je cherche à utiliser la lumière pour révéler les contrastes forts dans mes photographies. La lumière devient ainsi un acteur principal, révélant ou dissimulant des détails et créant une atmosphère propre à chaque image. J’aime capturer des moments fugaces où l’humain, ou ses traces, semblent en harmonie ou en décalage avec l’espace environnant.

J’ai choisi de photographier presque exclusivement en noir et blanc pour focaliser l’attention sur l’essentiel, sans que les couleurs ne viennent perturber l’image. Je préfère concentrer mon travail sur l’imaginaire que l’image inspire, plutôt que sur la simple représentation de la réalité́, comme le dit si justement Joël Sternfeld : « Le noir et blanc est abstrait ; la couleur ne l’est pas. En regardant une photographie en noir et blanc, vous regardez déjà̀ un monde étranger.
En ce qui concerne le traitement du noir et blanc, j’aime pousser les contrastes, un peu à la manière d’Ansel Adams, pour attirer le regard vers l’essentiel. À terme, ma recherche artistique me conduit à vouloir mettre en valeur le minimalisme dans mes compositions photographiques et à continuer à travailler dans cette esthétique de simplicité́ complexe. Je suis particulièrement inspiré par le travail de Hengki Koentjoro et ses compositions presque surréalistes.
Je continue à affiner mes prises de vue pour les rendre plus épurées, sans en soustraire la part de réflexion.
Je cherche également à utiliser la couleur en complément du noir et blanc, pour renforcer l’expression d’une scène tout en laissant place à l’imaginaire.


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