JENNY ECOIFFIER
Diplômée de l’École supérieure des Arts Appliqués à l’Industrie (photo et publicité), licenciée en arts plastiques, stagiaire pendant un an en photographie chez C. et JP. Sudre (prise de vue, tirage), Jenny Ecoiffier, née en 1950, a été, de 1975 à 1981, artisane photographe à Toulouse (publicité, mode, industrie, architecture) et a participé aux travaux de la commission régionale d’inventaire de Toulouse Midi-Pyrénées. De 1981 à 2004, elle est photographe à la Bibliothèque Nationale, future BNF. Durant l’été 1992, elle a animé le stage de photographie des Écoles d’art américaines de Fontainebleau (architecture et musique).
Depuis 2005, elle se consacre à son travail personnel. Une biographie détaillée se trouve sur le site web www.jennyecoiffier.fr.
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Nouveaux Contes du Rat
Commencé en 2017, cet ensemble comprend à ce jour 35 triptyques réalisés dont 29 sont sur le site web
En une sorte de haïku visuel, une image première en appelle d’autres. Les thèmes et les formes en sont très variés. Chaque image d’un triptyque peut être regardée indépendamment des deux autres. Mais le choix des trois images juxtaposées et leur ordre laissent le fil de l’imagination libre de se dérouler en des chemins plus ou moins évidents ; chaque spectateur pouvant créer son propre conte. L’inspiration en est souvent un événement extérieur, personnel ou culturel, par association d’idées, pour créer des triptyques poétiques, métaphoriques ou simplement ludiques. Pour ce faire, la photographe utilise des photos faites au cours de ses balades ou voyages récents ou provenant de sa banque d’images accumulées depuis plus de cinquante ans.
La réalisation se fait en tirages jet d’encre, couleur ou noir et blanc, généralement en des formats 50x65 ou 50x70 cm. Le choix d’utiliser la couleur, seule ou en contraste avec le noir et blanc, aboutit à des images parfois complexes en elles-mêmes ou dans leurs relations avec leurs voisines. La cohérence de chaque triptyque résulte d’une mise en place linéaire (les trois photos sur une même ligne) et de la mise en page plein cadre adoptée pour chaque image (sans marges).
Cet ensemble fait suite à celui des Contes du Rat après l’orage, réalisé en noir et blanc argentique bien des années avant dans une grammaire visuelle plus complexe. On peut en voir quelques-uns sur le site web