DIALOGUE(S) de JULIEN DROGOUL
Corridor Éléphant Éditions propose depuis plus de dix ans des livres d’artistes émergents en édition de collection, limitée, numérotée et signée.
Le livre de Julien Drogoul sera imprimé sur un papier semi-mat 170 g.
Édition limitée, numérotée, signée par l'artiste et certifiée par un cachet à froid.
Format 21 x 15 cm (format cahier). 64 pages. 44 photographies.
Le travail de Julien Drogoul offre des images sur le vif. Diptyques ou triptyques figent en noir et blanc les scènes d’un quotidien. Griffures de vie parfois drôles, parfois tendres. Elles amènent au-delà de la photographie à une réflexion sur nos sociétés, la façon dont on y évolue, dont on y échange. Une photographie sociale, mais pas seulement, le photographe a su y apposer sa signature déportant ces instants T à la frontière de la fiction.
INTERVIEW
Comment êtes-vous venu à la photographie ?
Malgré un intérêt assurément lointain pour la photo (je serais bien incapable de donner une date, une photo, ou un évènement clé !) je ne me suis initié à cette pratique qu’en 2013 avec l’achat de mon premier appareil reflex et les conseils avisés d’un ou deux jeunes photographes français que je suivais sur les réseaux sociaux.
Quelques mois plus tard, je me suis envolé pour Stockholm dans le cadre d’un Erasmus (pour mes études d’infirmier) et me suis vite découvert une passion pour la photo de rue en flânant dans la capitale suédoise.
Pourquoi le choix du noir et blanc ?
J’ai découvert la photographie à travers les noirs et blancs de Doisneau et j’ai voulu aussi m’y essayer lors de mes premières errances photographiques.
En dehors de cet « héritage », j’aime également (et surtout !) l’aspect intemporel que revêt le noir et blanc, bien loin du panache de couleur et des filtres qui saturent les rétines sur les réseaux sociaux de ma génération.
Enfin je trouve que c’est un parti pris qui oblige à recentrer notre attention (celle de l’auteur comme celle du spectateur) sur d’autres aspects de la photo comme la composition par exemple. Peut-être sommes-nous ainsi moins distraits, plus concentrés sur l’histoire qui nous est racontée.
Qu'est qui vous pousse à “déclencher” ?
Je recherche avant tout des connexions, ces fameux dialogues qui rythment ce livre. J’attends souvent de voir des éléments se percuter pour créer — dans mon imaginaire en tout cas — une histoire éphémère. C’est là que je déclenche, lorsque je pense pouvoir raconter une histoire.